Sudinfo : l'élection présidentielle américaine en direct

Sudinfo : l'élection présidentielle américaine en direct

    Merci à tous de nous avoir suivis très nombreux dans ce long "marathon".
    On se retrouve sur Sudinfo.be.
    Bonne nuit !
    On s'en voudrait de ne pas terminer par ce trait d'humour de l'acteur et humoriste américain Steve Martin : "La grammaire est de retour!"
    Joe Biden n'a pas eu un mot pour Donald Trump, mais a parlé plusieurs fois à ses électeurs pour les rassurer. Il veut "réunifier" l'Amérique, qui n'a jamais semblé aussi divisée après 4 ans de règne de Donald Trump. Un discours réussi.
    Espoir, réconciliation, unité, respect, rassemblement : les maîtres mots du discours du président élu Joe Biden, qui deviendra président des Etats-Unis le 20 janvier prochain.
    La foule n'est pas grande, coronavirus oblige, mais il y a de l'ambiance et un grand feu d'artifice. Le nom BIDEN est écrit dans le ciel, puis le drapeau des Etats-Unis, qui se colore en bleu puis en rouge, avec l'aide de drones.
    Kamala Harris et son mari les rejoignent ensuite sur scène.
    Joe Biden a terminé son discours. Sa femme Jill vient le retrouver sur scène pour saluer la foule. Ils sont ensuite rejoints par leur grande famille.
    Biden : "Notre pays est une grande nation, nous sommes un bon peuple. Les derniers jours de la campagne ont été difficiles. Mais j'ai la foi. (...) Je peux donner un peu donner de réconfort à ceux qui ont perdu un proche dans cette longue crise".
    Biden : "Il est temps que les bons côtés gagnent. Nous serons jugés pour le pouvoir de notre exemple et non pour l'exemple de notre pouvoir".
    Biden évoque le coronavirus, avec un plan d'actions pour faire face au virus, "qui se base sur la science et l'empathie". "Je m'engagerai pour mettre fin à cette épidémie. Je suis démocrate mais je gouvernerai comme président de tous les Américains. Je travaillerai aussi dur pour ceux qui n’ont pas voté pour moi, que pour ceux qui m’ont choisi. Le temps de la diabolisation doit prendre fin maintenant."
    Joe Biden parle des thèmes de sa présidence.
    Biden : «Je comprends ceux qui ont voté pour Trump, que vous soyez tristes ce soir d’avoir perdu. J’ai perdu de nombreuses fois moi aussi. Mais donnons-nous une chance. Écoutons-nous à nouveau. Il est temps de laisser de côté les rhétoriques abrasives, de faire baisser la température. Nos adversaires ne sont pas nos ennemis. Nous sommes tous Américains. C’est le temps de la guérison pour les Etats-Unis."
    Joe Biden remercie toutes les personnes qui lui ont permis de gagner, et tous les électeurs, quels qu'ils soient
    Joe Biden a un mot pour Kamala Harris : "Ne me dites pas que ce n'est pas possible aux Etats-Unis."
    Joe Biden remercie sa famille.
    Joe Biden : «Le peuple de cette nation a parlé. Ils nous ont donné une victoire claire, convaincante», a débuté Joe Biden. «Nous avons gagné avec le plus de votes dans l’Histoire de notre nation. Ça m’a surpris je dois l’avouer. On voit partout beaucoup de joie. C’est de l’espoir pour un meilleur avenir. Je suis humble. Je ne veux pas diviser mais unifier. Je ne vois pas rouge ou bleu, mais les Etats-Unis. Je travaillerai pour la confiance de tous les Américains. (…) J’ai voulu devenir président pour guérir l’âme de notre nation, reconstruire la colonne vertébrale de cette nation, la classe moyenne, pour qu’on respecte à nouveau les Etats-Unis dans le monde entier. Maintenant nous devons travailler pour que cette vision soit réelle».
    Kamala Harris a aussi remis son masque pour faire le tour de la scène avec le président élu.
    Joe Biden fait son entrée sur scène, masqué.
    Kamala Harris : "Joe Biden sera un président pour tous les Américains"
    Kamala Harris : "J'essayerai d'être une vice-présidente de même acabit que Joe Biden l'a été avec Obama."
    Kamala Harris a un message pour toutes les petites filles, «car chaque petite fille qui regarde ce soir voit que c’est un pays de tous les possibles».
    Kamala Harris rend hommage à sa mère, Shyamala Gopalan Harris, arrivée d’Inde aux Etats-Unis à l’âge de 19 ans. Militante pour les droits civiques, cette chercheuse spécialiste du cancer du sein est décédée en 2009.
    «Elle n’aurait pas pu imaginer ce moment, mais elle croyait profondément en une Amérique où un moment comme cela était possible. Donc je pense à elle, aux générations de femmes, noires, asiatiques, blanches, latinas, amérindiennes, qui ont ouvert la voie», ajoute-t-elle.
    Elle salue celles «qui ont sacrifié tant pour l’égalité, la liberté et la justice pour tous, y compris les femmes noires, qu’on regarde trop souvent de haut, mais qui si souvent prouvent qu’elles sont la colonne vertébrale de notre démocratie».
    «Je crois que Joe fait preuve d'audace en choisissant une femme comme vice-présidente. C'est un témoignage de son caractère. Mais je ne serai pas la dernière femme à occuper ce poste»
    Kamala Harris : "Vous avez protégé l'intégrité de notre démocratie. A tous ceux qui font notre pays magnifique, merci de vous être rendus en nombre dans les bureaux de vote. (...) Vous avez marché et manifesté pendant 4 ans et ensuite vous êtes allés voter. Vous avez choisi l'espoir, l'unité, la science, la vérité. Vous avez choisi Joe Biden comme prochain président des Etats-Unis. Joe est quelqu'un qui va nous guérir, nous réunir. Il va aider notre nation à renouer avec sa raison d'être. Joe Biden est un homme qui a à ses côtés une femme extraordinaire. Jill est une femme formidable et sera une grande Première dame."
    Kamala Harris prend la parole, tout sourire. "La démocratie américaine n'est pas quelque chose de garantie. On est pret à la défendre, à la préserver; Elle ne nous est pas acquise à tout jamais. Défendre notre démocratie est une grande joie. C'est le peuple américain qui a la possibilité de batir un monde meilleur. Et lorsque notre démocratie s'est retrouvée en jeu, l’âme de l’Amérique, c'est vous qui avez assuré qu'une nouvelle ère allait s'ouvrir pour l'Amérique."
    Kamala Harris, la nouvelle vice-présidente, la première femme de l'histoire à ce poste, arrive en premier sur la scène !
    Il se fait attendre. Tout doit être parfait, son discours doit essayer de réconcilier deux Amériques après 4 ans de Trump...
    Joe Biden se prépare dans les coulisses. Ca va débuter !
    Joe Biden est un peu en retard. On attend le prochain président des Etats-Unis.
    A suivre dans moins de 10 minutes en direct
    La lettre qu'avait laissée George H.W. Bush à la Maison Blanche pour son successeur Bill Clinton en 1993 recircule sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas un scoop, elle est connue et refait surface lors de chaque élection, mais on a du mal à imaginer une telle transition entre Trump et Biden.
    La traduction de cette lettre :

    Le 20 janvier 1993

    Cher Bill,

    Encore aujourd’hui, quand j'entre dans ce bureau, je ressent le même émerveillement et le même respect que je ressentais la première fois que j’y suis entré, il y a quatre ans de cela. Je sais que tu le ressentiras toi aussi.

    Je te souhaite beaucoup de bonheur ici. Je n’ai jamais ressenti cette solitude que certains présidents ont décrit.

    Il y a aura des moments durs, rendus encore plus difficiles par des critiques injustes.

    Je ne suis pas très doué pour donner des conseils; simplement, ne laisse pas les critiques te décourager ou te pousser à abandonner.

    Lorsque tu liras cette lettre, tu seras notre président. Je te souhaite bonne chance. Je souhaite bonne chance à ta famille.

    Ton succès est désormais le succès de notre pays. Je t’encourage.

    Bonne chance,

    George

    Pour rappel, Joe Biden prendra la parole à 2 heures du matin en Belgique pour son discours de victoire. A suivre en direct.

    Nouvelle candidature en 2024, retour à la TV, tribunaux, quitter le pays…: quelle vie pour Donald Trump après la Maison Blanche?

    sudinfo.beA l’entendre en campagne, Donald Trump n’avait jamais envisagé la défaite. Privé d’un second mandat par la victoire de Joe Biden, il va désormais devoir se pencher sur une question épineuse : à quoi ressemblera sa vie après son départ de la Maison Blanche le 20 janvier 2021 ?
    Certains alliés de Trump au Congrès affirment que l’élection n’est pas terminée

    De nombreux alliés du président Donald Trump au Congrès ont affirmé samedi, à l’issue de la victoire du démocrate Joe Biden, que l’élection présidentielle américaine n’était pas terminée, faisant référence au décompte des votes en cours et aux allégations infondées de fraude généralisée.
    «Les médias n’ont pas à déterminer qui est le président», a déclaré le sénateur Josh Hawley du Missouri sur Twitter. «Le peuple (peut) le faire. Lorsque tous les votes légaux auront été comptés, les recomptages terminés et les allégations de fraude traitées, nous saurons qui est le gagnant.»
    Le législateur texan Jodey Arrington, membre de la Chambre des représentants des États-Unis, a déclaré qu’il «serait imprudent d’accepter un résultat avant que les recomptages ne soient définitifs et qu’il ait été examiné par les tribunaux et jugé juste et précis». 
     
    Comment les chaînes télévisées ont décidé d’annoncer la victoire de Biden

    Près de quatre jours après l’élection, ce sont les chaînes d’informations qui ont décidé d’annoncer la victoire de Joe Biden dans la course à la Maison blanche, le tout sur une fenêtre de 15 minutes qui a débuté à 11h24, heure de New York (17h24 HB).
    CNN a dégainé la première, suivie de NBC et MSNBC 55 secondes plus tard. CBS a enchaîné à 11h25 et 45 secondes, avant qu’ABC n’arrive à 11h26 et 30 secondes. Les quatre chaînes recourent en effet au même système de décompte et aux mêmes données de sortie des urnes pour établir l’avancée des votes.
    Associated Press et Fox News, qui collaborent dans leurs analyses des votes, sont arrivées un peu plus tard, AP donnant l’info à 11h28 et Fox News à 11h40.
    Cette dernière a aussi attribué aux démocrates la victoire en Pennsylvanie et dans le Nevada, donnant à Joe Biden un nombre de grands électeurs plus grand (290) que les autres médias. La chaîne a également reconnu l’Arizona comme acquise à la cause du démocrate alors que cet État n’a pas été repris dans les calculs des autres médias qui, eux, arrivent à 273 grands électeurs.
    Selon les décomptes de Fox News, Joe Biden atteindrait de toute façon le seuil crucial des 270 même sans la Pennsylvanie, un des États dans lequel le rival républicain Donald Trump a menacé d’actions en justice pour obtenir un nouveau comptage.
    Les chaînes de télévision ont justifié leur décision de proclamer la victoire du camp démocrate par le fait que l’avance de Biden en Pennsylvanie était devenue trop importante. 
    «Nous avons simplement compté assez de votes pour pouvoir inclure la Pennsylvanie (avec Biden), même si on doit effectuer un nouveau comptage», a indiqué le directeur politique de NBC News Chuck Todd. «Nous pensons qu’il est simplement, mathématiquement, presque impossible de changer l’ordre d’arrivée en Pennsylvanie.»
    Réagissant à cette officialisation du résultat par voie médiatique, l’avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani, a indiqué samedi au cours d’une conférence de presse à Philadelphie (Pennsylvanie): «Ne soyez pas idiots. Les chaînes des télévision ne décident pas des élections. C’est le travail des tribunaux.» Son client prévoit d’introduire des plaintes dans une dizaine d’Etats afin de faire invalider des milliers de votes. 
     

    LeBron James, Megan Rapinoe, Carl Lewis: les sportifs américains réagissent à la victoire de Biden aux élections

    sudinfo.beLes élections américaines ont monopolysé l’attention ces dernières semaines et en particulier ces derniers jours. Ce samedi, le verdict est enfin tombé : Joe Biden deviendra président des États-Unis et succèdera à son opposant Donald Trump à la Maison Blanche. Un épilogue qui n’a pas laissé les sportifs américains indifférents. Beaucoup d’entre eux ont exprimé leur joie sur les réseaux sociaux.
    FLASH > Réactions de Donald Trump ce soir !
    "Les observateurs n'ont pas été autorisés dans les salles de comptage. J'ai remporte l’élection, 71.000.000 de votes légaux. De mauvaises choses sont arrivées que nos observateurs n'ont pas été permis de voir. Ce n'est jamais arrivé auparavant. des millions de bulletins postaux ont été envoyés à des personnes qui ne l'ont jamais demandé!", écrit Trump en lettres majuscules dans un premier tweet.
    Avant de poursuivre : "71 000 000 de votes légaux. Jamais autant pour un président en exercice!"
    Que va faire Trump ? On ne le verra pas dans les prochaines heures. Il réfléchirait selon Fox News...
    Pour rappel, après sa victoire, Joe Biden fera son discours à 2 heures du matin. A suivre ici en direct.
    Trump veut contester sa défaite en justice, ses chances de succès sont faibles

    Donald Trump a évoqué des «fraudes» et promis de contester en justice sa défaite face à Joe Biden. Mais pour l’instant, il n’a pas présenté d’éléments de preuves et ses recours ne semblent pas en mesure de peser sur l’issue du scrutin.

    Quelques minutes après l’annonce par les médias américains de la victoire du démocrate Joe Biden, le président républicain a estimé que l’élection n’était pas «terminée» et a donné rendez-vous lundi en justice à ses adversaires.

    Dans des tweets, épinglés comme «trompeurs» par le réseau social, il a évoqué des «dizaines de milliers de bulletins arrivés illégalement» et un manque «grossier» de transparence sur le dépouillement.

    Les démocrates «se sont conduits d’une manière qui suggère des fraudes», a ajouté, tout aussi imprécis, son avocat Rudy Giuliani lors d’une conférence de presse à Philadelphie, parlant de bulletins au nom de personnes décédées, et de «manipulations».

    Ailleurs, ses alliés ont mentionné des «pancartes obstruant la vue» des observateurs du dépouillement, des bulletins post-datés ou le vote d’électeurs non résidant dans leur circonscription, sans fournir d’éléments pour étayer leurs accusations.

    «La stratégie légale de Trump ne va nulle part», estime le professeur de Droit Rick Hasen. «Ca ne fera aucune différence dans le résultat de l’élection», écrit-il sur son blog de référence, Election Law.

    — «L’exception» de Pennsylvanie -

    «Je ne suis pas au courant d’un seul recours ayant un fondement juridique, à une petite exception près en Pennsylvanie», juge également Steven Huefner, professeur de Droit à l’Université de l’Ohio.

    Le dossier porte sur les bulletins de vote par correspondance de cet Etat-clé, tombé de peu dans l’escarcelle de Joe Biden.

    Prenant acte des dysfonctionnements des services postaux et du recours accru au vote par courrier à cause de la pandémie, les responsables démocrates de l’Etat avaient autorisé la prise en compte des bulletins postés jusqu’à mardi, mais arrivés dans les trois jours suivants.

    Avant même le scrutin, les républicains de Pennsylvanie avaient saisi la justice pour empêcher de les compter. Saisie en urgence, la Cour suprême avait refusé d’intervenir, tout en laissant la porte ouverte à un examen de fond après le vote.

    Les autorités de Pennsylvanie avaient alors ordonné de comptabiliser ces bulletins séparément, au cas où ils seraient invalidés ultérieurement.

    Mais les républicains ont assuré que certains bureaux de vote ne suivaient pas ces consignes et sont retournés devant la Cour suprême. Un de ses juges, le très conservateur Samuel Alito, leur a donné un motif de satisfaction vendredi soir en ordonnant à tous les bureaux de Pennsylvanie de s’y plier.

    Même s’ils parvenaient à obtenir l’invalidation de ces votes, il est peu probable que cela empêche la victoire de Joe Biden, car le nombre de bulletins concernés semble bien en deçà de l’avance de Joe Biden dans cet Etat (37.000 voix).

    — «Vagues assertions» -

    Quand bien même, Donald Trump réussirait son pari en Pennsylvanie, cela ne serait probablement pas assez pour rester à la Maison Blanche, puisque Joe Biden est donné gagnant dans une série d’autres Etats-clés. Il lui faudrait donc réussir à faire invalider des milliers de votes ailleurs.

    Dans ce but, il prévoit des plaintes dans une dizaine d’Etats selon Rudy Giuliani.

    «Je pense qu’elles seront très rapidement rejetées par les juges», estime toutefois Steven Huefner en rappelant que «de vagues assertions de fraude» ne sont pas suffisantes pour convaincre un juge. «Il faut présenter des faits», dit-il à l’AFP.

    Au-delà de ses actions en justice, Donald Trump veut demander un recomptage dans le Wisconsin, où il n’est distancé que de 0,6 point par le démocrate. Les autorités de Géorgie, où l’écart se compte en milliers de voix, ont également l’intention de recompter les suffrages.

    Ces opérations pourraient retarder l’annonce des résultats officiels. «Mais dans l’histoire moderne, ils n’ont jamais permis de récupérer plus de quelques centaines de voix», rappelle M. Huefner, pour qui les dés sont définitivement jetés.

    Les anciens présidents démocrates Carter et Clinton félicitent Joe Biden

    Les anciens présidents démocrates Jimmy Carter et Bill Clinton ont félicité samedi Joe Biden et Kamala Harris pour leur victoire à l’élection présidentielle américaine, face à Donald Trump.
    «L’Amérique a parlé et la démocratie l’a emporté», a commenté Bill Clinton sur Twitter. «Nous avons maintenant un président et une vice-présidente élus qui vont travailler pour tout le mnde et qui vont nous rassembler.»
    L’ancien président Jimmy Carter et son épouse ont aussi salué Joe Biden et Kamala Harris pour leur forte campagne. «Nous entrevoyons les changements positifs qu’ils vont apporter à notre pays.»
    Bill Clinton a occupé la Maison Blanche entre 1993 et 2001 et Jimmy Carter de 1977 à 1981.
     
    Après le golf, Trump est de retour à la Maison Blanche, quelques heures après l’annonce de sa défaite
    CNN a été le premier à annoncer la victoire de Biden : voici le moment en vidéo 
    Trump accuse Biden de se précipiter «pour se présenter faussement» en vainqueur

    Donald Trump a accusé samedi Joe Biden de se «précipiter pour se présenter faussement» en vainqueur de la présidentielle américaine malgré l’annonce de sa victoire par les grands médias américains, assurant que l’élection était «loin d’être terminée».

    «Nous savons tous pourquoi Joe Biden se précipite pour se présenter faussement en vainqueur et pourquoi ses alliés dans les médias tentent avec autant d’efforts de l’aider: ils ne veulent pas que la vérité éclate», a écrit le président américain sortant dans un communiqué. «Le constat simple est que cette élection est loin d’être terminée», a-t-il martelé.

    Interrogé lors d’une conférence de presse de son équipe de campagne à Philadelphie, son avocat personnel Rudy Giuliani a assuré que Donald Trump n’était pas prêt à reconnaître la victoire du démocrate.

    «Évidemment il ne va pas reconnaître sa défaite alors qu’il y a au moins 600.000 bulletins contestés», a-t-il dit.

    Le président républicain sortant a insisté sur le fait que la victoire de son rival n’avait été «certifiée» dans «aucun Etat», notamment «les Etats très contestés qui se dirigent vers des recomptages automatiques» ou ceux «où notre équipe a des contestations judiciaires valables et légitimes qui peuvent décider du vainqueur final».

    Tous les grands médias, y compris la chaîne conservatrice Fox News, ont annoncé samedi que Joe Biden avait été élu président des Etats-Unis, estimant que le milliardaire ne pouvait plus, mathématiquement, refaire son retard dans les Etats-clés.

    Le camp Trump a ouvert plusieurs fronts judiciaires ces derniers jours, mais souvent assez mineurs, et n’a pas pour l’instant remporté de victoire déterminante. Donald Trump a lui-même multiplié les accusations de fraude sans aucun élément concret à l’appui.

    «A partir de lundi, notre équipe va commencer à porter nos dossiers devant les tribunaux pour s’assurer que les lois électorales soient pleinement respectées et que le vrai vainqueur soit proclamé», a encore dit Donald Trump dans son communiqué.

    Il a de nouveau accusé sans la moindre preuve Joe Biden de vouloir compter des bulletins «frauduleux, fabriqués ou déposés par des électeurs décédés ou privés de leurs droits civiques».

    «Je ne lâcherai pas tant que le peuple américain n’aura pas eu droit au décompte honnête qu’il mérite», a martelé Donald Trump, qui était au golf près de Washington au moment de l’annonce du résultat et n’avait toujours pas regagné la Maison Blanche en début d’après-midi.

    L'incroyable vidéo de Kamala Harris au téléphone avec Biden : 
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